samedi 29 novembre 2014

Melancholia

Festival de Cannes 2011 : Prix d'interprétation féminine pour Kirsten Dunst
Réalisateur : Lars von Trier, réalisateur, scénariste, producteur danois né en 1956. Un des fondateurs du Dogme95, qui définit d'après des règles précises une autre manière de filmer. Les films sont voulus de réalisation épurée, simplifiés et authentiques. D’influences scandinaves ses films sont de tons très graves ou fantastiques ponctués d’allégories et de rappels au cinéma nordique. Mais c’est aussi un personnage atypique. Plus
Pays : France Danemark Année : 2011
Acteurs : Kirsten Dunst (Justine) ; Charlotte Gainsbourg (Claire) ; Kiefer Sutherland (John) ; Charlotte Rampling (Gaby); Alexander Skarsgård ( le mari de Justine)
Dir. Photo : Manuel Alberto Claro
Résumé : Difficile de résumer ce film étonnant. Il commence par de la démesure avec une introduction d’images surréalistes et une musique grandiose (il faut aimer…) Ensuite deux chapitres séparés par un titre fixe…il faut oser. Le premier nous fait découvrir les festivités d’un mariage richissime avec des scènes d’anti convivialité familiale à la Bergman, sans beaucoup d’intérêt. C’est la première fois que je vois une mariée manger, courir dans le parc et prendre son bain avec son voile sur la tête ! Les prises de becs et de têtes n’en finissent pas dans une ambiance de nouveaux riches pourrie. Pour finir on découvre que la mariée a un problème de dépression voire pire avec des hallucinations. On s’attend à basculer dans le paranormal, et bien non, nous sommes à la veille d’un cataclysme du genre Atlantide et chacun voit midi à sa porte (ou ne voit rien, business as usual). La deuxième partie concerne la sœur de Justine et sa famille devant la terreur du cataclysme. La fin est proche du rêve d’enfant…
Les images, sont belles mais très statiques, les marrons et verts du début accentuent bien l’ambiance dégénérée de la réunion, les chevaux sont très beaux…
Mis à part les excès de langage du réalisateur à Cannes, je ne comprends pas ce qui fait la popularité de ce film; l’ambiance fin du monde a-t-elle autant de crédit ? J’ai tant aimé « Dancer in the dark » et Breaking the waves » je suis déçue. Dans Télérama les avis sont partagés… faites votre choix.
Notre ami Mathieu Tuffreau, de Cinéma de la Lune, nous propose un commentaire de philosophe, j’aime bien cette remarque « Lars von Trier nous offre avec Melancholia une tragédie de notre temps à l’aune de la catastrophe environnementale vécue par le Japon et de la crise de la dette publique due à la volonté de la sphère de la finance de diminuer le pouvoir de la sphère publique. » Lire En général, j'aime bien ses points de vues, c'est pourquoi vous avez à droite le lien vers son blog, utilisez le.
Filmographie : Breaking the Waves; Dancer in the Dark; Antichrist; Nymphomaniac; Melancholia Avis : Film à voir si on n’a rien de mieux à portée. Sinistre et démoralisant si toute fois on le regarde jusqu’au bout.
Note : 6/10 Rédigé par Jacquie


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