lundi 14 juillet 2008

Hallam Foe


Titre US Mister Foe, France : My name is Hallam Foe (?)
Récompensé (Ours d’Argent) au festival de Berlin 2007, Récompenses en Ecosse et Angleterre, Dinard.
Réalisateur : David Mackenzie, né en 1966, Ecossais…..réalise des longs métrages depuis 2002. Travaille avec son frère Alastair qui est acteur et ont fondé ensemble Sigma films. Est connu depuis son film Young Adam.
Pays : GB Année : 2007
Acteurs : Jamie Bell (Hallam), Sophia Myles (Katia),Claire Forlani (Verity), Ciarán Hinds (Julius Foe) Dir. Photo : Giles Nuttgens
Résumé : Un ado (Hallam) dont la mère s’est noyée, vit mal son adolescence il est en pleine crise avec sa famille et surtout sa belle-mère. Il se complait dans l’observation minutieuse sinon maniaque de ses proches, et s’éloigne souvent à l’écart des autres dans sa cabane des arbres…. Il y rêve et purge ses rages. Désœuvré, sans amour et isolé il se persuade que la mort de sa mère est suspecte, tellement elle lui manque. Le père essaye de le remettre sur le chemin normal d’un garçon de son âge mais sans s’impliquer dans le malaise de son fils dont il ressent une part de responsabilité… Hallam finira par prendre son envol (clin d’œil au générique) vers la ville où il chasse aussi une jeune femme ressemblant à sa mère (Kate). Cet épisode sera encore maniaque…. Le film est réalisé d’après un roman de Peter Jinks ; le scénario montre un adolescent très perturbé, refusant la réalité et épiant la vie des autres. Son appréhension (dans les deux sens !) de la vie sexuelle se fait à travers ce qu’il voit…. Ce qui ne semble pas très romantique, mais le désir le ronge autant que l’absence de sa mère.
Filmographie : Hallam Foe (2007) Asylum (2005) Young Adam (2003) The Last Great Wilderness (2002) Marcie's Dowry (1999) Somersault (1999) California Sunshine (1997) Dirty Diamonds (1994)
Avis : Film très cohérent, montrant un comportement très perturbé chez un ado qui ne réussit pas à faire le deuil de sa mère. La représentation de l’obsession est très symbolique et esthétique. Il y a des plans et des images très belles et évocatrices du fond humain profond primitif qui nous (me) parlent; l'ombre est utilisée comme "révélateur". Assez d’humour pour survivre au mélo.
Note : 8/10 Rédigé par Jacquie

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