jeudi 6 avril 2017

Holy Smoke

Un des moments les plus savoureux
Réalisateur : Jane Campion réalisatrice et scénariste New Zélandaise. Est née en 1954 dans une famille liée au théâtre. Fait des études artistiques. Se lance dans le cinéma dans les années 80, fait un peu de TV. Ses courts métrages sont primés. Elle tourne Sweetie; en compétition à Cannes, puis Un ange à ma table qui est Grand Prix du Jury à Venise et elle obtient finalement la Palme d’Or avec La leçon de Piano. Depuis son dernier film elle se lance dans les séries TV avec succès : Top of the Lake
Pays : Australie US Année : 1999
Acteurs : Kate Winslet (Ruth) ; Harvey Keitel (P. J. Waters) Dir. Photo : Dion Beebe
Résumé : Une jeune fille issue d’une famille banale australienne est partie en Inde à la recherche de spiritualité… ou de différence culturelle ? Le folklore des « ashrams » est gentiment raillé et l’engagement vers une spiritualité est présenté comme un phénomène de transes avec un gourou au mauvais sen du terme. Ruth est sincère dans cette recherche, cependant elle reste au niveau des sentiments qui justement la submergent. Son amie un peu paniquée par cette attitude, de retour à Sydney va voir les parents de Ruth pour les alerter. La suite du film c’est la réunion de famille assez branquignole et drôle, pour ceux qui écoutent en VO les expressions australienne et l’accent des uns et des autres est amusant. Ils vont au final engager un « spécialiste du désenvoûtement » américain caricatural, sa suffisance est montrée dès l’arrivée à l’aéroport de façon comique. Depuis le début tout ira de travers, et sans dessus dessous, puisque nous sommes en Australie ! Le fier PJ Waters perdra la bataille et sera à genoux malgré ses certitudes et son esprit analytique cartésien. Il faut signaler que Harvey Keitel se donne à plein dans un rôle de vieux beau. Kate Winslet dans le rôle de Ruth est juste, un tantinet espiègle. Le jeu de ces deux acteurs principaux est très bien réglé avec un mouvement de pendule entre eux. Dans cette ferme au milieu du bush où les aborigènes se ressourçaient, c’est PJ qui va perdre pied, et Ruth qui va oser dire ce qui la ronge.
Ce qui change, avec Jane Campion, dans ce film c’est que le « sexe » est facile, pas de gêne psychologique pas de déviance lourde. Les personnages font la fête, font l’amour comme ça leur plait. Films de Jane Campion sur ce blog
Filmographie : Sweetie ; Un ange à ma table ; La Leçon de piano ; Portrait de femme ; Holy Smoke ; In the Cut ; Bright Star ; Top of the Lake ;  
Avis : Un film plein d’humour, avec du « sexe » amusant, des cuites, et des discours sur l’engagement spirituel au deuxième degré…
Note : 10/10 Rédigé par Jacquie 



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