jeudi 10 avril 2014

Los Olvidados

Prix de la mise en scène au festival de Cannes 1951.
toute la gravité d'un peuple noyé dans la pauvreté
Réalisateur : Luis Bunuel, réalisteur espagnol est né en 1900, et meurt, naturalisé mexicain, en 1983 à Mexico. Etudes supérieures à Madrid, fréquente Garcia Lorca et Dali. Vient en France où il travaille avec des cinéastes et s’initie au cinéma avant de réaliser son premier film (avec Dali) « Un chien andalou » Part aux US et travaille là quelques années, puis choisit le Mexique… revient en Europe et poursuit sa carrière là ou le vent le pousse. Plus
Pays : Mexique Année : 1950
Acteurs : Stella Inda (la mère de Pedro) ; Roberto Cobo (El Jaibo) ;  
Dir. Photo : Gabriel Figueroa
Résumé : Luis Bunuel se voit offert de traiter le problème des enfants pauvres de Mexico. Il dresse un tableau accablant de la pauvreté à Mexico, et du dénuement moral dans lequel sont laissés les enfants qui se forment à la vie sans direction. L’illettrisme, caracole auprès de l’alcoolisme, le travail des enfants et le chômage-déprime faisant le lit des méfaits et agressions. Le film n’est pas un documentaire, il y a une histoire autour de deux jeunes en particulier qui est très rude et ne laisse pas de place aux sentiments amicaux ou fraternels.
« Le film suit une froide logique, aucune échappatoire ne s’offre aux protagonistes en dehors de la mort. Quand Pedro cherche à se racheter en gagnant l’affection de sa mère, il exprime cette impasse « je veux être bon. Seulement, je ne sais pas comment… » Plus dans cinedhec
Le film tend à monter que si les jeunes sont délinquants, c’est en grande partie du au manque d’éducation et à la misère qui ne laisse pas de choix très variés pour survivre. Quand on a traduit dans ses jeunes années, les aventures de Lazarillo de Tormes on ne peut s’empêcher de penser au personnage de l’aveugle qui handicapé et pauvre traite son petit aide d’une façon égoïste déplorable qui l’amènera comme le petit indien à tricher avec son maitre.
Filmographie :Viridiana ; Belle de jour ;; Le Journal d'une femme de chambre ; Le Charme discret de la bourgeoisie ; Cet obscur objet du désir ; Tristana ; L’ange exterminateur. 
Avis : Film de culte, typique du cinéma de Buñuel toujours près des plus pauvres et y montrant des trésors de beauté, de finesse. Le noir et blanc y est très expressif et souligne l’environnement désolant.
Note : 10/10 Rédigé par Jacquie


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