Lord of the Flies
Palme d'or au Festival de Cannes en 1963 pour Peter Brook.
Palme d'or au Festival de Cannes en 1963 pour Peter Brook.
Réalisateur : Peter Brook ; Metteur en scène, Comédien Réalisateur et Écrivain. Né en Angleterre en 1925. Etudes de lettres à Oxford. S’engage dans la voie du théâtre avec des mises en scènes de classiques aussi bien que des pièces contemporaines. Entre toutes ses récompenses on note 3 Molières ! Vers les années 70 il fonde le Centre International de Recherches Théâtrales.
Pays : UK Année : 1963
Acteurs : James Aubrey (Ralph) ; Tom Chapin (Jack); Hugh Edwards (Piggy); Roger Elwin (Roger); Patrick Burguete (Simon) Dir. Photo : Tom Hollyman
Résumé : D’après le roman du Britannique William Golding publié en 1964. A la suite d’un accident d’avion des enfants de bonnes familles anglaises se retrouvent sains et sauf sur une île. Face au manque d’adultes pour les encadrer, ils s’organisent selon leur éducation ou leurs inclinations. Les enfants forment deux groupes, ceux originaires de la chorale de l’école impressionnants par leur sang froid, et inconscience sous la bannière de leur meneur et de leurs chants. Puis ceux de l’autre rassemblement plus désordonnés en apparence mais soucieux de suivre une ligne démocratique salvatrice.
Au cours du film on observe la désagrégation de l’organisation de départ, puis les rivalités et les dérives séparatrices et violentes. Les caractères des enfants sont calqués sur des typologies adultes (un peu trop des petits adultes) et montrent comment le pire peut advenir chez des gens dits civilisés.
Le film montre par touches les grandes tendances de l’homme livré à lui-même qui, ici, n’a rien du mythe du bon sauvage ni de la pureté de l’enfant. Mais au contraire on y voit les comportements insouciants et irresponsables des individus dans les groupes forts. A l’inverse un petit groupe voit dans la discussion et la démocratie une voie forte pour affronter l’adversité, et donc signaler leur présence de naufragés au reste du monde. Une démonstration hasardeuse fait prendre à certains des attitudes primitives difficilement explicables, mais appuyant le côté irraisonné des mentalités.
Le début du film avec les enfants (défilant ?) en chantant emmenés par leur chef de chœur fait froid dans le dos tant c’est anachronique et donc annonciateur de drame.
Cette fiction ne traite que des efforts d’organisation et de leadership des enfants livrés à eux-mêmes sans autorité adulte. Cependant, une grande partie décrit les rapports de forces entre eux, la volonté de puissance, l’organisation fanatique d’une société face à une proposition raisonnée mais trop aride. La réalisation et la photo induisent une ambiance délétère très forte.
Avis : Film culte, sur les enfants à qui on prête des raisonnements d’adultes qui donne une idée assez pessimiste de notre société. Ce film donne à réfléchir sur nos comportements et sur la pérennité de la civilisation en cas de coup dur...
Note : 9/10 Rédigé par Jacquie
Pays : UK Année : 1963
Acteurs : James Aubrey (Ralph) ; Tom Chapin (Jack); Hugh Edwards (Piggy); Roger Elwin (Roger); Patrick Burguete (Simon) Dir. Photo : Tom Hollyman
Résumé : D’après le roman du Britannique William Golding publié en 1964. A la suite d’un accident d’avion des enfants de bonnes familles anglaises se retrouvent sains et sauf sur une île. Face au manque d’adultes pour les encadrer, ils s’organisent selon leur éducation ou leurs inclinations. Les enfants forment deux groupes, ceux originaires de la chorale de l’école impressionnants par leur sang froid, et inconscience sous la bannière de leur meneur et de leurs chants. Puis ceux de l’autre rassemblement plus désordonnés en apparence mais soucieux de suivre une ligne démocratique salvatrice.
Au cours du film on observe la désagrégation de l’organisation de départ, puis les rivalités et les dérives séparatrices et violentes. Les caractères des enfants sont calqués sur des typologies adultes (un peu trop des petits adultes) et montrent comment le pire peut advenir chez des gens dits civilisés.
Le film montre par touches les grandes tendances de l’homme livré à lui-même qui, ici, n’a rien du mythe du bon sauvage ni de la pureté de l’enfant. Mais au contraire on y voit les comportements insouciants et irresponsables des individus dans les groupes forts. A l’inverse un petit groupe voit dans la discussion et la démocratie une voie forte pour affronter l’adversité, et donc signaler leur présence de naufragés au reste du monde. Une démonstration hasardeuse fait prendre à certains des attitudes primitives difficilement explicables, mais appuyant le côté irraisonné des mentalités.
Le début du film avec les enfants (défilant ?) en chantant emmenés par leur chef de chœur fait froid dans le dos tant c’est anachronique et donc annonciateur de drame.
Cette fiction ne traite que des efforts d’organisation et de leadership des enfants livrés à eux-mêmes sans autorité adulte. Cependant, une grande partie décrit les rapports de forces entre eux, la volonté de puissance, l’organisation fanatique d’une société face à une proposition raisonnée mais trop aride. La réalisation et la photo induisent une ambiance délétère très forte.
Avis : Film culte, sur les enfants à qui on prête des raisonnements d’adultes qui donne une idée assez pessimiste de notre société. Ce film donne à réfléchir sur nos comportements et sur la pérennité de la civilisation en cas de coup dur...
Note : 9/10 Rédigé par Jacquie
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