samedi 9 février 2013

Django Unchained

Christoph Waltzet Jamie Foxx
 
Réalisateur : Quentin Tarantino, né en 1963 dans le Tennessee. N’aime pas trop l’école, fréquente beaucoup les cinémas, prends des cours de théâtre et lâche ses études de bonne heure… Travaille dans une boutique de vidéos où il découvre le cinéma français et asiatique. Avec des amis, ils écrivent des scénarios et essayent de tourner sans trop de succès jusqu’à Pulp Fiction où il fait un scoop au festival de Cannes. Voir plus Wikipedia
Pays :US Année : 2013
Acteurs : Jamie Foxx (Django) ; Leonardo DiCaprio (Calvin Candie); Christoph Waltz (le Dr. King Schultz); Samuel L. Jackson (Stephen, le noir de Calvin Candie); Kerry Washington (Hilde);
Dir. Photo : Robert Richardson
Résumé : L’histoire d’un esclave qui par hasard aide un chasseur de prime, et conquiert ainsi sa liberté… mais son épouse est toujours dans les mains de vilains patrons. Il se jure d’aller la libérer. Son libérateur, le chasseur de prime d’origine allemande, reçoit le récit du passé de Django comme un équivalent de la légende de Siegfrid. Il est ému et décide de l’aider à retrouver et racheter sa femme. Après un far west movie à la suite des hommes recherchés pour crimes, nous partons à la recherche d’Hildegarde ! C’est bien un film d’action, ça bouge tout le temps, il y a beaucoup d’hémoglobine aussi, à la Tarantino. Le cinéaste traite la condition des noirs aux US (il n’y a pas si longtemps) avec réalisme dans la douleur subie mais sans discours moralisateur, avec humour parfois car il ya bien sur énormément de dérision. Celle-ci démarre très vite avec l’arrivée du Docteur et de son inimaginable véhicule, de nuit et en plein bois. Pour moi il culmine avec l’attaque du pseudo Kukluxklan qui sera certainement un morceau d'anthologie... Par rapport à son must, Pulp Fiction, il y a en plus un peu de mouvement épique qui ordonne bien le film. Les acteurs sont très divertissants (Christoph Waltz mention ++) et Jamie Foxx campe un personnage crédible amusant, pour Di Caprio c’est toujours bien.
Filmographie : Pulp Fiction; Jackie Brown; Kill Bill; Boulevard de la mort ; Inglourious Bastards ; Django Unchained
Avis : Film un peu long surtout à la fin, très agité, très sanglant mais pas trop gore car l’humour et le deuxième degré sont là pour apaiser le spectateur. C’est un des bons films de Tarantino l’espiègle. Note : 9./10 Rédigé par Jacquie


2 commentaires:

Matimat a dit…

Finalement decu par ce film tant attendu... Je suis un inconditionnel du style Tarantino. Mais la, une etrange impression m'a etreint en visionnant ce film. L'impression que Quentin Tarantino s'est emprisonne dans son propre style. Autrement dit, ses precedents films suivaient un modele qui semblait naturel car il filmait comme il le sentait. Mais depuis Inglorious Bastard, j'ai l'impression qu'il ne suit plus ce style de facon naturelle. Le style est devenu un standard et il essaie et se force a appliquer ce standard. Bilan on perd cette sensation de fluidite et d'etre pris dans l'imaginaire d'une createur, on est plutot embarque dans un film qui tente de faire du Tarantino. Les musiques egalement n'etaient pas toujours bien choisis, et des styles narratifs forces parfois... Un peu decu au final.

Jacquie a dit…

Salut mon ami (e)??
tout d'abord merci pour ton commentaire qui me va droit au coeur sachant qu'il y a peu de personnes habiles de la main du clic et ayant le courage de donner une opinion, c'est vrai que c'est fatigant....( mais ton clavier anglosaxon me fait penser à quelqu'un... au delà des mers avec un s, voire à l'autre bout de chez moi. Peu importe). J'ai toujours raté Inglorious Bastards et suis restée sur Pulp Fiction que j'ai visionné en DVD et qui m'avait fait rire tellement c'est absurde. Ce qui me plait dans Django Unchained c'est aussi cet aspect absurde dans un monde pas si ancien où l'homme s'est permis de faire souffrir l'homme. Quand on y réfléchi, c'est grave comme responsabilité d'homme dit "libre". Je suis d'une époque ou Ionesco, en particulier avec Rhinocéros, et d'autres auteurs choisissent de nous parler à travers l'absurdité que notre société (donc nous!) et pour moi ça me parle plus que des discours de philosophes... Je pense que Tarantino travaille comme ça, consciemment ou non. En fait j'y suis allée sur le conseil d'une amie cinéphile qui avait bien aimé, sinon le côté cowboy et sanglant des images m'auraient peut être fait renoncer. Encore merci de ton Commentaire, je passe beaucoup de temps a rédiger mes posts, si tu veux en proposer c'est possible avec un petit mail.

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