Mathieu Amalric et Emmanuelle Devos |
César du meilleur acteur
Réalisateur : Arnaud Despléchin né en 1960. Intègre l’IDHEC après la fac. Commence son premier long métrage, Sentinelle, avec Pascale Ferran, Emmanuel Salinger et Noémie Lvovsky. Rois et Reines est sans doute le film qui l’a fait reconnaitre dans le public comme un pro du cinéma d’auteur. Cet attrait du public sera retrouvé pour son film suivant Un conte de Noël.
Pays : France Année : 2004
Acteurs : Emmanuelle Devos (Nora) ; Mathieu Amalric (Ismaêl) ; Catherine Deneuve (Docteur Hélène Vasset ) ; Maurice Garrel (le père de Nora ) ; Elsa Wolliaston (la psy)
Dir. Photo : Éric Gautier
Résumé : Arnaud Desplechin dit s’être inspiré des personnages d’Hitchcock pour construire ce film où deux personnages évoluent sur notre écran chacun pour soi avec ses antécédents et caractères propres. Le titre lui est donné par une poésie de Michel Leiris : « Rois sans arroi, / Reine sans arène, / Tour trouée, / Fou à lier,/ Cavalier seul ». Les personnages sont étonnants d’originalité ou de naturel ? on se pose la question sans arrêt, Ismaël est un fou ou un sage ? ou ni l’un ni l’autre…Nora est-elle un pur produit de notre siècle de consommateurs, ou un personnage déviant, sujet à angoisses et visions… L’univers psy… a-t-il un sens ? qui est « normal » où est la vérité ? que valent les vies d’Ismaël et de Nora quand on les mets face à face ?doit-on les comparer ? Chacun choisit sa façon personnelle d’être... Que de questions qui se posent ! L’énigme de la gravure du début se retrouvera à la fin la mythologie, faisant un lien par rapport à la paternité ; problème qui se pose du début à la fin pour Nora. La mort du père de son fils est également ambigüe… les rêveries qui l’assaillent pendant l’opération de son père ne sont pas innocentes et se retrouvent à la fin dans les écrits de son père… qui était aussi un curieux personnage. Quel est cet avenir pour Nora avec Jean Jacques dont on parle depuis le début ? insipide mais socialement correct. La famille est mise à mal d’un bout à l’autre… beaucoup de misère morale est répartie à des individus souvent déjà fragiles ou qui le sont devenus, si tant est qu’on pose le fait que la famille et la filiation soient deux éléments structurant indispensables, la présence d’un père et d’une mère aimants sont une garantie pour une vie bien commencée, mais ne fait pas tout... Il faut voir le film plusieurs fois pour démêler les écheveaux de la vie de ces personnalités hors du commun qui se croisent. Le film suivant de Dépleschin remet en scène la famille et ses relations contraintes ou « tordues ». Du côté photo, c’est du beau, de belles couleurs, des gros plans sur nos héros des cadrages explicites… Eric Gautier !. La musique, Ismaêl est altiste donc pas mal de classique… qui adoucit les mœurs c’st bien connu.
Analyse dans Wikipedia voir l’analyse d’Anthony Sitruk dans Film de Culte
Filmographie : Comment je me suis disputé... (ma vie sexuelle), Esther Kahn, Rois et Reine ; Un conte de Noël ; Jimmy P psychothérapie d'un indien des plaines;
Pays : France Année : 2004
Acteurs : Emmanuelle Devos (Nora) ; Mathieu Amalric (Ismaêl) ; Catherine Deneuve (Docteur Hélène Vasset ) ; Maurice Garrel (le père de Nora ) ; Elsa Wolliaston (la psy)
Dir. Photo : Éric Gautier
Résumé : Arnaud Desplechin dit s’être inspiré des personnages d’Hitchcock pour construire ce film où deux personnages évoluent sur notre écran chacun pour soi avec ses antécédents et caractères propres. Le titre lui est donné par une poésie de Michel Leiris : « Rois sans arroi, / Reine sans arène, / Tour trouée, / Fou à lier,/ Cavalier seul ». Les personnages sont étonnants d’originalité ou de naturel ? on se pose la question sans arrêt, Ismaël est un fou ou un sage ? ou ni l’un ni l’autre…Nora est-elle un pur produit de notre siècle de consommateurs, ou un personnage déviant, sujet à angoisses et visions… L’univers psy… a-t-il un sens ? qui est « normal » où est la vérité ? que valent les vies d’Ismaël et de Nora quand on les mets face à face ?doit-on les comparer ? Chacun choisit sa façon personnelle d’être... Que de questions qui se posent ! L’énigme de la gravure du début se retrouvera à la fin la mythologie, faisant un lien par rapport à la paternité ; problème qui se pose du début à la fin pour Nora. La mort du père de son fils est également ambigüe… les rêveries qui l’assaillent pendant l’opération de son père ne sont pas innocentes et se retrouvent à la fin dans les écrits de son père… qui était aussi un curieux personnage. Quel est cet avenir pour Nora avec Jean Jacques dont on parle depuis le début ? insipide mais socialement correct. La famille est mise à mal d’un bout à l’autre… beaucoup de misère morale est répartie à des individus souvent déjà fragiles ou qui le sont devenus, si tant est qu’on pose le fait que la famille et la filiation soient deux éléments structurant indispensables, la présence d’un père et d’une mère aimants sont une garantie pour une vie bien commencée, mais ne fait pas tout... Il faut voir le film plusieurs fois pour démêler les écheveaux de la vie de ces personnalités hors du commun qui se croisent. Le film suivant de Dépleschin remet en scène la famille et ses relations contraintes ou « tordues ». Du côté photo, c’est du beau, de belles couleurs, des gros plans sur nos héros des cadrages explicites… Eric Gautier !. La musique, Ismaêl est altiste donc pas mal de classique… qui adoucit les mœurs c’st bien connu.
Analyse dans Wikipedia voir l’analyse d’Anthony Sitruk dans Film de Culte
Filmographie : Comment je me suis disputé... (ma vie sexuelle), Esther Kahn, Rois et Reine ; Un conte de Noël ; Jimmy P psychothérapie d'un indien des plaines;
Avis : film que je regarde toujours avec plaisir, y trouvant toujours un élément passé inaperçu : très riche et juste l’humour que j’aime bien, le léger recul qui fait sourire.
Note : 9/10 Rédigé par Jacquie
Note : 9/10 Rédigé par Jacquie
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire